En scrutant la paroi rocheuse j´ai discerné mon désir au point d´en percevoir chaque détail, au point d´avoir en cet endroit, la sensation d´un réel possible. J´ai vu distinctement ce cervidé que depuis des jours et des jours avec les miens nous traquons, affamés, au bord de l´inanition, notre espèce au seuil de l’extinction… Alors, de peur qu’il ne  s´échappe, à la lueur de la flamme, je le cerne dans un piège de charbon, plus encore, je le mêle à mon sang pour que le lien indéfectible se fasse, l´un et l´autre se fondant en un seul corps…